Augmentation mammaire naturelle par Lipofilling
Cette technique a été initialement mise au point en chirurgie reconstructrice des seins où elle a apporté une avancée considérable pour le traitement des séquelles liées à l’exérèses des tumeurs du sein
Cette technique est aussi appelée lipostructure ou lipofilling ou lipomodelage.
AVANT PROPOS - POINTS CLÉS
L’augmentation mammaire par lipofilling est une intervention relativement récente dont le principe consiste à augmenter le volume des seins en injectant la propre graisse du patient. La graisse est prélevée par lipoaspiration et purifiée avant d’être ré-injectée directement dans le sein.
L’injection de graisse dans les seins permet une augmentation plus modérée du volume qu’avec des prothèses mammaires. Classiquement, on considère que le lipofilling mammaire peut créer une augmentation de volume entre 1 et 2 bonnets d’augmentation maximum.
Cette technique peut être associiéeà l’lutilisation d’implants implants mammaires en gel de silicone appelée augmentation composite ou associée à un lifting des seins s’ils sont tombants et vidés.
Le lipofilling est indiquée pour :
- l’hypotrophie mammaire modérée qu’elle qu’en soit la cause (constitutionnelle, après grossesse, après allaitement, amaigrissement…),
- l’asymétrie mammaire modérée
- En association à une augmentation mammaire par prothèses mammaires chez une patiente trop mince, chez qui les contours de l’implant risquent d’être visibles.
- améliorer les contours du sein chez une patiente porteuse de prothèses mammaires (réduction de plis, amélioration du galbe du sein…)
En France, la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE) a défini des critères précis pour autoriser cette procédure, qui correspondent aux cas de faible risque de coïncidence avec un cancer du sein. La SOFCPRE recommande en outre que la patiente s’engage à faire réaliser un bilan d’imagerie de référence un an après l’intervention et d’avoir un suivi médical et radiologique régulier. Un bilan radiologique préopératoire (échographie, mammographie et ou IRM) strictement normal : ACR1 ou ACR2 est indispensable.
LES ENJEUX D'UNE INTERVENTION REUSSIE
Si l’augmentation mammaire est une intervention courante, elle touche à un élément important de la féminité et de l’intimité. Une intervention réussie doit permettre à chaque femme de se retrouver dans son corps. Je prête donc particulièrement attention à certains points clés qui participent à ce résultat.
Une Consultation approfondie
La consultation, est le moment qui me permet de comprendre pleinement la demande de mes patientes. C’est un moment important par deux aspects :
- Le premier est de bien comprendre les attentes de mes patientes, ce qui me permettra de trouver les solutions les plus adaptées à chaque personne. Derrière toute demande de chirurgie plastique il y a une attente de se sentir mieux dans son corps et si le chirurgien n’y répond pas pleinement, il passe à côté de l’essentiel.
- Le deuxième point est une analyse précise et une explication de ce qu’il est possible de faire en fonction de chaque personne. Je suis toujours attentif à ce que les patientes comprennent quels sont les résultats qu’elles sont en mesure d’attendre de chaque solution, afin qu’elles puissent choisir celle qui leur convient le mieux.
- Dans tous les cas l’objectif sera de choisir les implants adaptés à chaque patiente et d’utiliser une technique respectueuse de leur corps dont le résultat sera en harmonie avec leur silhouette. Plusieurs consultations peuvent s’avérer nécessaires pour le définir.
La sécurité de l’intervention
En France, la Société Française de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique (SOFCPRE) a défini des critères précis pour autoriser cette procédure, qui correspondent aux cas de faible risque de coïncidence avec un cancer du sein. La SOFCPRE recommande en outre que la patiente s’engage à faire réaliser un bilan d’imagerie de référence un an après l’intervention et d’avoir un suivi médical et radiologique régulier. Un bilan radiologique préopératoire (échographie, mammographie et ou IRM) strictement normal : ACR1 ou ACR2 est indispensable.
Une chirurgie en conscience
Au cours d’une intervention chirurgicale, si les tissus ne sont pas respectés ou si la douleur est trop importante, l’organisme peut cicatriser avec la mémoire de ce traumatisme ou de cette douleur. Un des principaux effets a court ou moyen terme est « coque » ou rétraction capsulaire périprothétique.
C’est en ayant conscience de la portée que l’intervention peut avoir sur le corps et sur la personne dans sa globalité que je réalise chaque geste en respectant les tissus que j’opère.
Une prise en charge optimale de la douleur et une réduction du traumatisme des tissus au cours de l’intervention est donc indispensable pour permettre à l’organisme de cicatriser de manière optimale.
C’est pourquoi, en début et en fin d’intervention, je prends le temps de réaliser une anesthésie locale supplémentaire au niveau de la peau, au niveau de la glande mammaire et au niveau du muscle pectoral pour que la cicatrisation et les suites soient les plus douces possibles.
Tout mettre en œuvre pour des cicatrices invisibles
Un des principaux enjeux de l’intervention est de tout faire pour améliorer le processus de cicatrisation et par conséquent la cicatrice elle-même. Afin d’optimiser ce processus, j’utilise des techniques spécifiques qui visent à améliorer considérablement la cicatrisation en tenant compte de la peau de chaque patiente.
- Je réalise une injection de collagénase dans la cicatrice permettant une cicatrisation douce et régulière.
- Je suture de manière minutieuse tous les tissus ainsi que la cicatrice avec des fils résorbables tressés et avec une technique que j’ai mis au point « sans nœuds » afin de diminuer l’inflammation locale. Aucun fil n’est visible de l’extérieur et en fin d’intervention la cicatrice est déjà très fine et demandera peu de soins.
- J’utilise le Laser URGOTOUCH pour diminuer l’activité des protéines de l’inflammation au cours de l’intervention afin de diminuer l’épaisseur et la largeur de la cicatrice
- Je demande ensuite, et c’est très important même si cela peut représenter une légère contrainte, de porter sur les cicatrices pendant 3 mois après l’intervention un pansement qui va maintenir la cicatrice. Le maintien obtenu permet d’éviter la mise en tension de la cicatrice responsable d’épaississement et d’élargissement.
- Pour les peaux qui cicatrisent moins bien, je peux proposer des séances de Morpheus8 (association de microneedling et de radiofréquence fractionnée) entre 3 à 6 mois après l’intervention
Tenir compte des caractéristiques physiologiques et naturelles du corps
Le travail préparatoire au cours de la consultation est très important : l’utilisation de photos HD, que je modélise en 3D grâce à un logiciel de pointe, me permet d’analyser et de bien appréhender toutes les caractéristiques de la poitrine. Il est important que chaque patiente comprenne quelles sont les caractéristiques de sa poitrine et donc quels sont les enjeux spécifiques de son intervention : une asymétrie de volume, de forme ou une asymétrie de la position des sillons sous le sein par exemple est fréquente et peu perceptible par soi-même.
Le résultat au sortir de la salle d’opération doit être impeccable et aussi symétrique que possible. C’est pourquoi au cours de l’intervention la patiente sera mise à la fois en position allongée et assise pour également apprécier le résultat en condition naturelle (debout). L’intervention se termine seulement lorsque le résultat est parfait, l’enjeu majeur étant de tenir compte de l’évolution de la poitrine dans le temps, en fonction des caractéristiques individuelles de chaque patiente.
Je travaille naturellement avec tranquillité et calme et c’est en mesurant toute la portée d’une telle intervention que j’accorde mon entière attention à chaque patiente.
EN PRATIQUE
Durée Opératoire : Entre 2h et 4h selon la complexité
Drains : Aucun drainage n’est nécessaire
Douleur : Modérée, de 2/10 à 4/10, principalement les 2 premiers jours après l’intervention. La douleur est surtout présente au niveau des zones de prélèvement.
Ecchymoses, Bleus et Œdème : des bleus et des ecchymoses peuvent apparaitre sur les seins et sur les zones de prélèvement pour une durée de 5 à 10 jours. Un œdème post opératoire est normal avec une sensation de seins tendus les premiers jours qui suivent l’intervention.
Soutien gorge de contention : Le soutien gorge spécial de contention à porter pendant 1 mois permet de limiter l’œdème et de maintenir les seins. Il permet une cicatrisation de la poitrine sans tension et dans la position optimale.
Soins à domicile : La douche est possible dès le lendemain de l’intervention, les cicatrices sont recouvertes de pansements hypoallergéniques type « seconde peau » qui peuvent se laver et qui seront changés après la première semaine. Il n’y a donc pas de soins particuliers à faire.
Reprise de l’activité sociale : Possible dès le lendemain de la sortie l’intervention étant peu douloureuse
Reprise du sport : Entre 6 semaines à 3 mois après l’intervention selon chaque patiente en fonction de la cicatrisation.
Résultat définitif : Le résultat final est obtenu entre 3 et 6 mois après l’intervention. Cependant, la cicatrisation profonde des tissus et la cicatrice externe se poursuivront encore pendant toute la première année. Les seins continuent de s’assouplir même après un an.
L'INTERVENTION
La première étape consiste à prélever la graisse au niveau des zones définies avec la patiente par lipoaspiration.
Cette graisse est ensuite purifiée en milieu stérile avec une technique No-Touch et non par la centrifugation classique qui entraine de nombreuses manipulations et un risque de destérilisation.
La graisse est ensuite réinjectée au niveau des seins par des micro-incisions.
Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez télécharger ici la fiche détaillée de cette intervention.
TARIFS